1) Préserver les droits des enfants et adultes accueillis dans nos établissements et apporter les réponses adaptées aux nouveaux besoins :
Droit au projet de vie
Le projet de vie d’une personne handicapée est un devoir de solidarité nationale, afin de satisfaire aux besoins que son état de personne née différente nécessitera tout au long de sa vie. La personne doit être accueillie positivement, écoutée, entendue et doit participer autant que possible aux décisions qui la concerne, y compris pour sa vie affective et sexuelle. La famille occupe une place prépondérante naturelle dans l’éducation de son enfant. Il appartient aux établissements et services de l’associer à l’élaboration du projet individuel pédagogique, éducatif et thérapeutique, à sa mise en œuvre, à son suivi régulier et à son évaluation.
Droit à la santé
Les soins nécessaires seront dispensés dans le respect de la loi relative au droit des malades. Les personnes hébergées feront l’objet, en liaison avec le représentant légal, d’un bilan de santé régulier, afin de faciliter les mesures de prévention.
Droit à l’éducation et à l’instruction
Quels que soit ses handicaps ou ses difficultés, tout être humain a une capacité de dépassement, une énergie intérieure qui peut à tout instant être mobilisée, à condition de se donner les moyens de les repérer et de les mettre en valeur. Enfants et adultes seront sollicités et stimulés dans leurs diverses capacités pour leur permettre de mettre en œuvre toutes leurs potentialités et y trouver leur épanouissement.
Droit au travail
Quelle que soit la structure dans laquelle s’exercera l’activité professionnelle (ESAT, Entreprise Adaptée, milieu ordinaire), l’ambition première doit être l’épanouissement de la personne. Pour cela :
- adaptation de l’outil de travail à la personne en situation de handicap et non l’inverse
- trouver des places pour tous ceux qui peuvent travailler
Droit au logement
Toutes les formes d’accueil sont possibles :
- dans la famille
- en famille d’accueil
- en foyer d’hébergement ou en appartement
- en résidence (à temps plein ou partiel) qu’il s’agisse de FAM ou de MAS
Dans toutes les structures d’hébergement collectif, on veillera à ce que le résident, dans le respect des règles de fonctionnement, puisse s’approprier son domicile, et disposer d’une certaine liberté d’être, d’agir et d’exister.
Droit à la culture, aux loisirs et aux activités physiques et sportives adaptées:
Ces activités doivent être sources de plaisir, d’enrichissement et de bienfaits pour la santé ; ils sont un moyen de s’ouvrir aux autres, en particulier lors de leur intégration dans les clubs et associations locales.